Une tempête La Pietà

Pour La Pietà, être artiste, c’est être libre. Et être libre, c’est n’être jamais là où on l’attend.
Et c’est avec cette liberté de ton qu’elle se sent elle-même. 

Ainsi, loin de s’enfermer dans la case, et les étiquettes qu’on a pu lui attribuer ces dernières années, elle décide à nouveau de perturber et de rendre flou ses contours, avec ce nouveau titre, premier « single » de l’album, qui offre un nouveau visage à l’artiste.
 
Après l’avoir connue avec des titres explosifs, brutaux, rageux, et des slams engagés, cette fois -ci, La Pietà revient avec une tempête : une chanson plus onirique, mélodique et poétique. La douceur du propos, le jeu de mot enfantin de l’accroche « Je te tiens, tu me tiens, par la vie en fait, le premier de nous deux qui aimera, aura une tempête » et la mélodie entêtante viennent trancher avec l’univers qu’on lui connaissait jusque-là.
 
Une voix douce et presque parlée sur les couplets, qui monte en intensité sur les refrains, pour accompagner l’emphase du piano et des violons. L’ensemble des arrangements vient mêler sons modernes, percussions, claviers électroniques, à une orchestration d’instruments organiques dans la lignée de la chanson française plus classique. À la manière d’une tempête, les deux mondes se percutent, se cognent, se renversent, s’embrassent, s’embrasent. Les torrents de notes nous échouent ensuite sur une plage d’après orage, mélancolique, mais aussi, apaisée.
 
Avec cette chanson, La Pietà répond finalement à toutes les questions qu’elle a pu se poser dans ses chansons précédentes et conclue ainsi : « Le premier de nous deux qui aimera, gagnera tout, peut être. »